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Dans l’article précédent, j’ai résumé la théorie mimétique de René Girard en me basant principalement sur son livre Je vois Satan tomber comme l’éclair. Maintenant, voici une appréciation critique de sa thèse… Appréciation Dans l’ensemble, la thèse de Girard m’apparaît juste. Il a le mérite de mettre en lumière une dimension importante non seulement du désir mimétique, mais aussi des conséquences sociales qui en découlent jusque dans la dimension du sacré. Pour ce qui est du désir mimétique dans la Bible, il me semble qu’effectivement, dès le début...

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Dans son livre Comment je suis redevenu chrétien, Jean-Claude Guillebaud fait cette déclaration accrochante sur l’anthropologue René Girard : Pour mon entrée progressive dans ce deuxième cercle, celui de la subversion chrétienne, j’ai aussi une dette – immense – envers René Girard. (…) Son interprétation anthropologique – et très rationaliste au fond – du christianisme m’a immédiatement séduit, même si quelque chose en moi résistait. (Et résiste encore.) (…) Après l’avoir lu, on ne peut plus lire le message évangélique de la même façon. Girard est...

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Croyant, mais non pratiquant D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours cru en Dieu. Pour moi, la création elle-même dans sa complexité, son fonctionnement cohérent et ingénieux et sa splendeur est une preuve irréfutable de l’existence de Dieu. J’ai eu la chance d’entendre parler un peu de Jésus dans ma jeunesse. Par exemple, on m’a enseigné les fondements du christianisme à l’école primaire, dans mes cours d’enseignements religieux, dans ma préparation pour ma première communion et ma confirmation dans l’Église catholique. Excepté ces quelques moments...

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…la foi passe d’abord par l’authenticité, par le courage de s’admettre à soi-même que les choses ne vont pas. Puis, une fois cette étape franchie, nous avons l‘assurance que la foi nous propulsera au-delà du plafond de nuages sombres du désespoir qui plombe au-dessus de nos têtes, pour nous amener dans la quiétude tranquille et joyeuse qui règne auprès de Dieu. -Éric Wingender1L’Église évangélique québécoise francophone à l’orée du XXIe siècle, 1998, p.176- Références[+] Références ↑1 L’Église évangélique québécoise francophone à l’orée du XXIe siècle,...

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Dans son livre The Jesus Scandals : Why he Shocked his Contemporaries (and still shocks today), David Instone-Brewer présente une version de l’enfer de plus en plus courante dans le monde évangélique. D’après lui, l’enfer serait 1) un lieu de tourments proportionnels au mal commis et proportionnels au niveau de connaissance du mal qui était commis, après quoi 2) il y aurait anéantissement des personnes. Sans embarquer dans tout le débat sur le point 2) qui concerne la question de la nature ultime de l’enfer (annihilisme vs...

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Doubting de Alister McGrath : 7.5/10   Divorce and Remarriage in the Church de David Instone-Brewer : 9/10   How God became Jesus édité par Michael F. Bird : 8/10   The Son Rises de William Lane Craig : 9/10   The Virginal Conception & Bodily Resurrection of Jesus de Raymond E. Brown : 7/10   Du bonheur : un voyage philosophique de Frédéric Lenoir : 7.5/10   Ni homme ni femme de Michel Gourgues : 8.5/10   Proper Confidence de Lesslie Newbigin : 8/10   Studying the Historical Jesus  de Darrell L. Bock : 8.5/10   Je vois Satan tomber comme...

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J’ai récemment eu une discussion avec un athée où nous avons parlé de l’argument moral pour l’existence de Dieu : 1 – Si Dieu n’existe pas, alors la moralité objective n’existe pas. 2 – La moralité objective existe. 3 – Donc Dieu existe. La première prémisse affirme que seulement Dieu peut servir de fondement métaphysique1Qui ou quoi détermine le bien et le mal? à la notion de bien et donc de mal (le mal étant une privation du bien)2L’injustice est la privation de justice, l’infidélité, la privation de fidélité, l’ingratitude,...

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Et si nos intuitions fondamentales sur le plan moral et existentiel représentaient une évidence pour l’existence de Dieu ? Je suis en train de lire le Livre de la Sagesse, un vieil écrit juif datant autour de l’an 50 av. J.-C. (livre non biblique écrit par un Juif d’Alexandrie en Égypte). L’auteur est très éloquent concernant le fait que si Dieu n’existe pas et que la mort est la réalité ultime, faire le bien n’a aucune valeur réelle, car tout sera oublié ultimement de toute façon, tout sera effacé comme si...

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J’aime déguster des bonnes bières de microbrasserie aux goûts variés et infinis. La plupart du temps, je garde la bouteille et je l’ajoute à une collection que j’ai fusionnée avec mes bibliothèques. Généralement, avant d’acheter une nouvelle bière, je vais l’analyser pour sélectionner quelque chose allant dans un certain sens. Mais quand j’ai vu cette bière du brasseur RJ de Montréal, même si elle était au pamplemousse et à l’orange, je me suis dit que je l’achèterais, ne serait-ce que pour la mettre dans ma galerie d’art à cause du branding...

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Si l’on en croit un charmant récit de l’Écriture, auprès du berceau du Christ se succédèrent des bergers et des savants qu’en ce temps-là, on appelait des mages. À ce Dieu devant qui ils s’agenouillèrent, ils avaient été conduits, les uns par des anges proches de leur propre coeur, les autres, par la science, mais une science que n’animait pas uniquement l’espérance de savoir. -Fernand Dumont- (Une foi partagée, p.14)

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