Dieu n’a pas retenu à soi le bien-aimé, il l’a donné et a ainsi compris le monde lui-même dans son amour. En aimant Jésus jusqu’à la croix, il a aimé l’humanité comme son Fils et l’a introduite dans son mystère, pour que, demeurant dans son amour, elle poursuive son oeuvre1Yves-Jean Harder, « Amour », dans Jean-Yves Lacoste (éd), Dictionnaire critique de théologie, Paris, PUF, 1998, p. 36.. – Yves-Jean Harder – Références[+] Références ↑1 Yves-Jean Harder, « Amour », dans Jean-Yves Lacoste (éd), Dictionnaire critique…
Accuser l’apôtre Paul de limiter la portée du salut à l’individu est un reproche anachronique suscité par l’influence de Martin Luther et ne serait représenter la vision de Paul concernant la rédemption apportée par le Christ : Mettre l’accent sur la justification par la foi aux dépens des autres éléments essentiels de l’Évangile de Paul, c’est décider que la vie “en Christ” est sans rapport à la création, sans mentionner les principautés et pouvoirs ou les structures déshumanisantes du temps de Paul1John G. Gibbs, «…
Reconnaître ne pas savoir pour sûr crée l’ouverture d’esprit. L’ouverture d’esprit est une condition nécessaire à de nouvelles réalisations. Les nouvelles réalisations sont sources d’enrichissement. De grands doutes, de grandes révélations. De petits doutes, de petites révélations. Pas de doute, pas de révélation. C. C. Chang (Cité par Bessel Van Der Kolk, dans The Body Keep the Scores, p. 22)
Mon moto est : “Je serai surpris une seule fois par une même objection.” (…) ce qu’il faut éviter, c’est d’avoir à réfléchir sous les projecteurs. Nous voulons des réponses préparées aux objections que nous risquons le plus de rencontrer. – William Lane Craig – (#533 How to Cure Slow Thinking)
Avoir la foi d’Abraham, c’est faire de Dieu notre Dieu et cela à n’importe quel prix, même au prix de notre passé ou de notre avenir, car nous avons été éveillé au fait que Dieu est bon, qu’il est le souverain bien : Dans le récit de la vocation d’Abraham en [Gn] 12,1-9, Dieu demande à ce dernier de se séparer de sa famille et de son passé, et d’émigrer dans un pays inconnu ; en 22,1-9, Dieu lui demande de sacrifier son fils Isaac et de…
Alors que les cimetières nous rappellent la brièveté de la vie, la résurrection de Christ nous assure la brièveté de la mort1David E. Garland. 2003. First Corinthians. Grand Rapids: Baker Academic, p.681. – David E. Garland – Références[+] Références ↑1 David E. Garland. 2003. First Corinthians. Grand Rapids: Baker Academic, p.681
Dans la Bible, les humains reçoivent moins une définition d’eux-mêmes qu’une façon de se situer par rapport à Dieu, au cosmos et les uns par rapport aux autres. C’est par la qualité de ses relations que l’être humain devient l’image de Dieu qu’il est depuis toujours destiné à être. -André Myre1André Myre. 2007. Pour l’avenir du monde : la résurrection revisitée. Québec: Fides, p.49- Références[+] Références ↑1 André Myre. 2007. Pour l’avenir du monde : la résurrection revisitée. Québec: Fides, p.49
Où est le critère par lequel on pourrait dire qu’une telle vie n’est pas légitime, qu’une telle expérience n’est pas valide et qu’une telle foi est une illusion? Existe-t-il, en fait, une meilleure vérité à propos des réalités ultimes que celle qui t’aide à vivre? Peu importe ce que le monde pense des expériences religieuses, celui qui en vit une possède un grand trésor lui procurant une source de vie, de sens et de beauté qui donne une nouvelle splendeur au monde et à l’humanité. -Carl Jung- (Psychology and Religion, 1938, p.113-41Cité par…
Si l’on en croit un charmant récit de l’Écriture, auprès du berceau du Christ se succédèrent des bergers et des savants qu’en ce temps-là, on appelait des mages. À ce Dieu devant qui ils s’agenouillèrent, ils avaient été conduits, les uns par des anges proches de leur propre coeur, les autres, par la science, mais une science que n’animait pas uniquement l’espérance de savoir. -Fernand Dumont- (Une foi partagée, p.14)
Dieu voulait suspendre leur méchanceté par le seul pouvoir qui peut annihiler le mal sans détruire la personne qui commet le mal, par la puissance de l’amour. (…) L’omnipotence de Dieu est ainsi définit comme la puissance de l’amour. (…) Paul ne souhaite pas, après tout, prêcher seulement que l’amour se sacrifie lui-même, mais que l’amour a la puissance de produire l’effet qu’il cherche à produire par son sacrifice. (…) Le vrai salut, dans le sens chrétien, s’obtient par aucune autre puissance que la puissance…
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