Le saut avec Dieu – Conversion de Sonny Perron-Nault

01/14/2016

Croyant, mais non pratiquant

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours cru en Dieu. Pour moi, la création elle-même dans sa complexité, son fonctionnement cohérent et ingénieux et sa splendeur est une preuve irréfutable de l’existence de Dieu. J’ai eu la chance d’entendre parler un peu de Jésus dans ma jeunesse. Par exemple, on m’a enseigné les fondements du christianisme à l’école primaire, dans mes cours d’enseignements religieux, dans ma préparation pour ma première communion et ma confirmation dans l’Église catholique. Excepté ces quelques moments de mon enfance, Dieu ne faisait pas partie de ma vie ni de celle de mes parents. La prière et la lecture de la Bible ne faisait aucunement partie de mes habitudes. L’église, où j’allais somme toute très rarement, représentait pour moi un endroit extrêmement ennuyant ! J’étais un québécois moyen : catholique non pratiquant.

Les sables mouvants de la drogue

À la fin de mon parcours à l’école primaire, à cause de frustrations relationnelles, j’ai commencé à fumer du weed. Au début de mon école secondaire, ma vie était surtout ponctué de hockey, de skateboard et de partys. Après un certain temps, je me suis habitué au weed et j’ai commencé à chercher de nouvelles sensations fortes. En secondaire 2 (13-14 ans), j’ai commencé à vendre du weed, puis du LSD sous forme de carton. Chaque frustration relationnelle était une raison de franchir une nouvelle étape dans le monde de la drogue. Je commençais à apprivoiser les drogues dures en consommant aussi des champignons magiques, de la mescaline, parfois de la cocaïne.

Une question à 1o$

Un soir de juillet 2001 (j’avais alors 16 ans), mes amis et moi étions sur la rue principale de Rouyn-Noranda en train de fumer du weed et chiller. Un homme vient vers nous et dit : « Hey ! J’ai une question pour vous et si quelqu’un me donne la bonne réponse, il gagnera 10$. » Nos oreilles se sont ouvertes. « C’est quoi ta question ? » quelqu’un répondit. L’inconnu continue en disant : « Ma question est : en quoi consiste la Bonne Nouvelle dont nous parle la Bible ? » Très surpris, quelqu’uns d’entre nous tenta leur chance. Après avoir entendu quelques tentatives de réponse, il dit : « Aucun de vous n’a la bonne réponse !  Voici ce que je vous propose : je vais faire un résumé de ce que dit la Bible par rapport à cette Bonne Nouvelle et celui qui reformulera le mieux ce que je dirai gagnera le 10$ !  Mais je vous avertis…  Ce que vous allez entendre changera votre vie ! » « Ouais ouais… On veut juste ton cash! » pensions-nous !  C’est comme ça que cet évangéliste nous parla de Jésus et comment Dieu avait transformé sa vie personnelle. À la fin de son discours et d’un échange interactif avec nous, il dit : « Qui veut faire le saut avec Dieu ? » À ce moment-là, je me suis dit intérieurement : « Dieu est, par définition, bon et tout-puissant ! Pourquoi est-ce que je refuserais de faire le saut avec Dieu? Ça ne pourrait que m’apporter des avantages ! » Puis, l’inconnu reprit, en disant au groupe : « Si vous voulez faire le saut avec Dieu, levez votre main ! » Ce soir-là, une seule personne a levé sa main, mais ce n’était pas moi ! J’étais trop préoccupé par ce que les autres auraient pensé de moi, je ne voulais pas qu’on se moque de moi. J’ai laissé mes mains dans mes poches bien qu’au fond de moi, je voulais accepter cette invitation. Le survenant a finalement écouté les résumés de ceux et celles qui voulaient tenter leur chance… une fille gagna le 10$ et l’inconnu disparut aussi rapidement qu’il était apparut.

Le Rodéo du camion (3-5 août 2001)

Environ trois semaines plus tard, j’ai été au Rodéo du Camion à Notre-Dame-du-Nord, un petit village de 1 000 habitants.  Cet événement s’étend sur 4 jours et il attire des dizaines de milliers de personnes. Ces courses de gros camions 22 roues n’étaient pour moi (comme plusieurs) qu’un prétexte pour faire un gros party. Le jour, c’est les courses, et le soir, c’est les groupes de musique mêlés aux vendeurs, jeux et restaurateurs qui divertissent le monde. Je suis arrivé là-bas avec mon frère et mon père le vendredi soir. Après les avoir aidés à installer la tente-roulotte, je suis allé retrouver mes amis dans un autre espace, celui des tentes. Ce soir là, j’ai fumé du weed, but de la bière, prit un speed et de la cocaïne et j’ai passé une nuit blanche. Samedi était une très belle journée chaude et ensoleillée. Quand le soir est arrivé, je me suis acheté de la mescaline pour combiner ça avec des champignons magiques que j’avais déjà et les 2 classiques : bières et weed. Vers 22h, tout était consommé. Il ne me restait plus que ma bière en main et en réserve.

Du rêve au cauchemar…

Au début, tout aillait bien. J’étais dans un semblant de paradis. Le beau coucher du soleil, plein d’amis, du fun! Dans ma tête, il me manquait seulement une fille pour que ça soit parfait. À un moment donné, mes amis me demandent : « Hey Son, ça te tentes-tu de venir te promener sur le site (où est-ce que tout le monde se tient, où sont les concerts et tout) ? »  J’ai refusé parce que je voulais éviter toute chance de tomber sur mon père qui était quelque part sur le site. Je n’étais pas trop en état de jaser avec lui. Alors mes amis allèrent se promener et je suis resté avec quelques amis. Après leur départ, une clique arriva vers nous qui étions restés. Deux gars de cette gang me fixaient sans arrêt et un autre était entre ces deux personnes, mais de dos. À un moment donné, je les défiai du regard pour qu’ils arrêtent de me regarder. Quand ils ont capté mon attention, celui du milieu se retourna vers moi.  Alors qu’il faisait un 180 degrés, son regard croisa le mien. Il avait un regard blanc, froid, avec des yeux perçant semblable à un regard d’un meurtrier qui m’avait comme cible. J’ai tout de suite ressenti que ce gars était animé d’une force du mal puissante. Les trois me regardaient. Un regard plus parlant que les mots. Un regard qui disait : « nous sommes ici pour toi et tu ne pourras pas nous éviter. » Dès que j’ai vu le visage du gars du milieu, c’est comme si un voile spirituel venait de tombé, et j’avais soudainement une nette impression des forces spirituelles maléfiques qui animaient ce revendeur cocaïnomane et les autres avec lui! J’ai vu ces personnes comme nous voyons normalement n’importe qui (je n’ai pas halluciné de bonhomme rouge avec des cornes et une fourche), mais j’ai ressenti une puissance surnaturelle vraiment effrayante, qui me dépassait.

Des hallucinations ?

Au même moment où mes yeux ont été ouverts à la dimension spirituelle, la clique partit.  Puis, mes amis revinrent un peu après. Je leur ai raconté tout ce je venais de vivre. Ils me dirent : « Tu badtrippes Sonny! C’est des hallucinations. Relaxe ! ».  Bien que je n’avais rien halluciné visuellement, que c’était seulement de nettes impressions, il va de soi que personne ne me croyait. Avec toutes les drogues que j’avais prises et mon manque de sommeil, ma crédibilité était à 0. Un peu plus tard, mes amis me redemandèrent si je voulais aller me promener et, voyant mon refus, ils insistèrent, mais en vain. Donc une fois de plus, je suis resté dans la section des tentes avec 3-4 amis. La clique de tantôt revint sur notre terrain de camping. Au début, tout était normal, je ne ressentais rien de surnaturel. À un moment donné, je me suis assis prêt de celui en qui j’avais pu sentir le mal et je lui ai posé une question. Il me répondit, regarda dans le sens opposé à moi, puis se retourna à nouveau vers moi et là, encore une fois, je sentis une force maléfique puissante en lui. Maintenant, nous étions face à face, tout près l’un de l’autre et ses yeux étaient fixés dans les miens. Sans me dire un mot, j’ai compris ce qu’il voulait me dire (comme s’il me parlait sans rien dire) : « Viens-tu avec nous? (…) Que veux-tu? Plus de cock, une fille ? » La peur me saisit à nouveau, je me suis levé et j’ai répondu « non » dans mon for intérieur, puis j’ai intérieurement demandé à Dieu de me sortir de là.

L’enfer pour l’éternité ?

Aussitôt, cette gang en qui je ressentais des forces spirituelles mauvaises partirent pour faire place quelques instants plus tard à mes amis. Après leur avoir tous raconté les derniers développements, ils m’ont convaincu d’aller me coucher à ma roulotte. Pendant que nous marchions de la section des tentes vers celle des roulottes, j’étais spirituellement ailleurs. J’étais dans un endroit désertique (comme nulle part) et je sentais une présence à ma gauche. Une question existentielle me saisit et je l’ai posé à l’esprit qui était avec moi. «  Pourquoi la vie? » Il répondit : « C’est pour être heureux ! ». Ce à quoi j’ai répliqué : « Alors pourquoi la mort ? ». Et il dit : « C’est pour vivre éternellement! ». Après ce court échange, je suis revenu à moi et nous étions déjà presque arrivés à ma roulotte (je ne me souviens aucunement d’avoir marché avec mes amis du coin des tentes au coin des roulottes). Mes amis me laissèrent là. Une fois couché sur mon lit, je pensais à tout ce que je venais de vivre. Bien que je n’étais plus au même endroit où j’avais expérimenté le mal, j’avais peur. Je pensais mourir et aller en enfer pour l’éternité. C’était pour moi, comme une surprise. Depuis toujours, je me disais : « Je ne suis pas une si mauvaise personne que ça… je n’ai jamais tué personne! Je suis certain que je finirai au ciel! Dieu est bon et il aime tout le monde. Je finirai au ciel! » Pourtant, après avoir vécu ces expériences spirituelles, étendu sur mon lit, je prenais conscience de tout le mal que j’avais fait dans ma vie et que le chemin dans lequel j’étais menait en bas et non en haut! C’était pour moi, comme une extrême surprise. Mais une mauvaise surprise. Je pensais qu’il était trop tard pour me reprendre, que mon chemin finissait ce soir-là et que j’étais en route vers des ténèbres éternelles, seul, pour toujours.

Le saut avec Dieu

Après quatre ou cinq minutes, seul dans la roulotte, mon frère (13 ans à l’époque) entra. Il était parfaitement à jeun, il n’avait rien consommé ni drogue ni alcool. Voyant que je n’allais pas il me dit : « Sonny! Qu’est-ce que t’as ? ». J’ai été m’asseoir en face de lui pour lui raconter tout ce que je venais de vivre. À un moment donné, on a arrêté de parler et il y eut un instant de silence. Je ressentis descendre parmi nous une douce présence paisible (l’opposé des mauvais esprits de tantôt) et le visage de mon frère devint comme plus blanc. Il me regarda dans les yeux, ouvrit la porte de la roulotte puis, silence. Il me regardait comme s’il attendait quelque chose de moi… Puis, une question est venue fortement à mon esprit : « Fais-tu le saut avec Dieu ? »  Automatiquement, je me suis levé, je me suis mis debout sur le bord de la porte ouverte de la tente-roulotte et je me suis laissé tomber comme si le vide éternel était devant moi, sans mettre mes mains pour me protéger. Ma tête frappa une chaise pliante avant de heurter le sol. J’étais inconscient, par terre. Mon frère a commencé à paniquer, il pensait que j’étais mort… je ne bougeais plus.

Arrêter de consommer

Trente secondes après avoir fait « le saut avec Dieu », je me suis relevé avec une force surprenante. Je me remis debout devant mon frère et je fis un énorme soupir comme si tout était terminé : « Ouff !! » En me relevant, j’étais un nouveau gars! J’ai alors pris mon briquet, la seule chose qui me restait qui était liée à ma consommation de drogues, et je l’ai lancé de toutes mes forces comme signe que plus jamais je ne toucherais à la drogue. Ce qui fut effectivement le cas depuis.

Dieu t’aime !

Jamais, de toute ma vie, je n’avais été aussi heureux de vivre que le lendemain matin. J’étais reconnaissant envers Dieu pour tout. Pour l’air que je respirais, pour mon déjeuner, pour ma famille, pour la vie qu’il nous prête. Tout était devenu précieux. J’avais carrément une nouvelle vision de la vie et du monde. En écoutant ma musique, je faisais la part des choses entre ce qui était bon pour mon âme et ce qui ne l’était pas. Quand je suis sorti du village, j’ai vu une très grosse pancarte sur laquelle il était écrit : « Dieu t’aime ». C’était, pour moi, comme un clin d’œil de Dieu me disant : « C’était bien moi ! »

Apprendre à connaître Jésus

Quand je suis retourné à Rouyn-Noranda, j’ai commencé à raconter cette histoire à tout le monde. La première personne à qui je l’ai raconté fut le surveillant du skatepark, Jean-François. Mes paroles ont eu un effet sur lui. Il a été touché par ce que Dieu avait fait dans ma vie et cela l’a même conduit à arrêter de fumer du weed (un an après que je lui ai raconté cette expérience, il m’a dit qu’il avait fumé qu’une seule fois depuis). Quand je l’ai raconté à une deuxième personne, je me suis rendu compte que ce n’est pas sur tout le monde que ce témoignage aurait un impact. Quand il est venu le temps de le raconter à ma sœur, elle fut tellement remplie de joie. Environ un an avant tout ça, elle avait placé sa foi en Jésus par l’entremise d’une famille d’accueil chrétienne. Elle m’invita à un camp chrétien. À ce moment, ma vision de l’église a commencé à changer. J’ai vu un milieu où la foi chrétienne était vécue de façon dynamique et où la Bible était enseignée comme étant la Parole d’un Dieu vivant et il y avait même des jeunes de mon âge! C’était complètement différent de ma perspective passée. Surtout, j‘ai vu Dieu me faire un autre clin d’oeil, car le message du prédicateur était directement en lien avec ce que je venais de vivre. J’ai encore l’audio de la première prédication que j’ai entendue à ce camp et lorsque je l’écoute, j’ai les larmes aux yeux, car je vois comment Dieu me parlait au travers ce pasteur. Le titre de sa prédication était : « Une nouvelle identité en Christ. »

On me donna une Bible. C’est là que j’ai commencé à apprendre de plus en plus de choses sur Jésus : pourquoi il est venu, quel était son message, ce qu’il a fait pour nous tous, sa mort et sa résurrection. Ce camps a renforcé mon choix de vivre pour Dieu et de devenir un disciple de Jésus… c’est-à-dire tout simplement un chrétien qui lit la Bible, apprend à connaître Jésus, prit et met en pratique ses enseignements, et chemine avec la famille de Dieu, l’Église.

Une nouvelle vie

Tout le monde était étonné de voir comment cette expérience m’a transformé. Certains disaient que ça paraissait dans mon visage, dans mes yeux. C’était le commencement d’une nouvelle vie. Tout ce que j’étais et tout ce que j’avais fait dans le passé sont restés par terre à Notre-Dame-du-Nord et un nouveau Sonny a été remis sur pied. Le plus drôle, c’est que ceux que j’ai connus dans l’église ne peuvent concevoir le Sonny que j’étais avant le Rodéo et ceux qui m’ont connu avant le Rodéo ne peuvent concevoir le Sonny que je suis devenu après ce jour-là.

Manifestation de Dieu? Hallucination causée par la drogue? Ou peut-être l’expression de mon subconscient? À chacun son opinion, mais, en tout cas, j’ai ma conviction personnelle et je crois que ce passage de la Bible la résume bien : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. » 2 Corinthiens 5 :17

Étudier en théologie

Je me suis toujours dit que si mon expérience subjective était réelle, je trouverais des raisons objectives qui la valideraient. Des raisons qui ne dépendent pas de moi. Au fil des années qui suivirent cette expérience transformatrice, j’ai examiné la solidité des données bibliques et philosophiques pour l’existence de Dieu et pour la crédibilité du message, de la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. J’ai fait un baccalauréat en théologie, puis une maitrise en études bibliques sur l’origine du christianisme et l’historicité de la résurrection de Jésus (1 Corinthiens 15,3-7). J’ai ensuite complété un doctorat en études bibliques au Collège Universitaire Dominicain d’Ottawa sur l’origine de la haute christologie primitive (1 Corinthiens 8,6). Au travers toutes mes recherches, j’ai découvert plusieurs arguments rationnels autant pour l’existence de Dieu que pour la crédibilité de Jésus Christ. À mes yeux, cela confirme que, cette nuit-là, ce n’était pas une hallucination, mais bel et bien une rencontre avec ce Dieu d’amour qui se préoccupe de nous ! Mon blog est là pour attester de ce cheminement qui est tout aussi rationnel qu’existentiel… cheminement qui continue.

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4 comments on “Le saut avec Dieu – Conversion de Sonny Perron-Nault

  1. Bonjour Sonny,
    Je vis loin de chez toi, en France. Je suis en train de rédiger une synthèse d’un petit livre qui a pour titre « Sur la Brêche ». C’est un texte écrit par l’Evêque de Phoenix aux USA. Cet Evêque est catholique.
    J’ai lu ton histoire. Elle m’a ému parce que récemment j’ai perdu un neveu (38 ans). Il est passé par les mêmes « épreuves » que toi : la drogue, l’alcool. Les circonstances de son décès ne sont pas très claires même s’il est peu probable qu’il se soit lui-même donné la mort. Il était, c’est ainsi qu’il se décrivait, devenu une épave. Il n’a (peut-être) pas eu la même « chance » que toi.
    Deux mots sur moi : je suis médecin, catholique. Né dans une famille nombreuse (ma mère était l’aînée de 15 enfants) aujourd’hui, je dois être comme un OVNI dans une galaxie où presque personne ne pratique dans ma famille. Ton histoire m’a intéressé parce qu’elle est un emblème de ce que beaucoup de jeunes (et moins jeunes) vivent aujourd’hui parce que Dieu n’a pas plus de place dans leur vie. Même si peut-être tu as (un peu ?) perdu tes marques avec l’Eglise catholique tu as fait « le saut avec Dieu » « ta conversion » et ton témoignage n’aura pas laissé indifférent le catholique que je suis toujours.
    Je te donne un lien sur le texte dont je parle au début : il peut t’intéresser : http://intothebreach.org/into-the-breach/
    Amicalement
    PS : je me suis aussi amusé à te lire dans ton français « d’un autre âge » mais si sympathique… Vous êtes restés nos « cousins » comme vous vous dites « icitte » dans ton magnifique pays.

    J’espère que tu ne seras pas fâché si je te dis que tu devrais relire ou faire relire ton témoignage car il y a « encore » trop de fautes (mais pour moi c’est sans importance). C’est quand même simplement parce que si on tient un blog c’est mieux quand il est (presque) parfaitement écrit.

  2. MICKAEL Juin 28, 2017

    Merci pour ce témoignage, c’est beau de voir que certaines personnes ont trouvé leur voie à travers le Christ. Personnellement, je trouve le passage du gang avec le regard de la personne assez effrayant et sachez que je doute pas vraiment de la vérité de vos paroles, ça a dû être horrible à voir et à vivre.
    Me concernant, je n’ai pas des problèmes de drogue, mais plus des soucis liés aux péchés capitaux (paresse, luxure, mensonge, etc …). J’essaye souvent de me retenir et des fois, ça marche, des fois non. Je suis très content d’avoir trouvé votre site internet, car lire des choses par rapport à ma foi, m’aide à rester dans le droit chemin.
    Donc merci à vous, au plaisir de vous lire.

  3. Brian Fév 3, 2018

    Très bon témoignage Sonny!
    Le miens ne contient pas de drogues ni d’alcool, par contre. Alors le miens est Rated G. Le tiens? On pourrait dire PG ou PG-13?

    Lol.

  4. Pascale Kroenig Juil 14, 2024

    Bonjour Sonny, 7ans 😉 après… En cherchant une explication plus précise sur le verset Luc 22:35-38 qui pourrait prêter à confusion ou au moins étonner, je « tombe » sur votre site. Votre compréhension de ce passage est bien claire, merci ! Je viens aussi de lire votre témoignage très percutant de l’amour que Dieu a pu manifester par la puissance l’Esprit Saint dans votre vie. Très beau et puissant ! Je suis à la base de confession protestante et j’ai également eu ce privilège de pouvoir rencontrer Jésus comme mon Sauveur personnel, en demandant le baptême du St Esprit… un jour chez moi, le plus beau jour de ma vie. Sur Youtube, il y a également un site qui se nomme Theonoptie (d’où ma confusion en allant sur votre partage…) que j’apprécie, car les partages sont aussi très riches et approfondis de la Parole de Dieu. Que le Seigneur vous bénisse abondamment !

Théophile © 2015