Tout est apporté à l’existence en étant différencié1John H. Walton, The Lost World of Genesis One, Downers Grove IL, InterVarsity, 2009, p. 51.. En ce début d’année, je me laisse aller dans une petite réflexion biblico-psycho-philosophique. Je crois que John Walton, qui tire ce principe de Genèse 1, ne m’en voudrait pas trop si j’ajoutais à sa belle phrase frappée “et nommé.” Tout est apporté à l’existence en étant différencié et nommé. Dieu sépara… Dieu nomma. Je quitte le terrain biblique pour penser en termes…

– Où veux-tu aller pour souper ? – Je ne sais pas, toi ? – On pourrait aller à la Casa Grecque, ou au resto italien Vinnie Gambini, ou au McDo ! Haha, je blague pour la dernière option. Qu’est-ce que tu préfères ? – Je n’ai pas de préférence. Toi, qu’est-ce que tu préfères ? Dans son livre The Assertiveness Workbook, Randy J. Paterson définit la “communication assertive” comme étant un style de communication ouvert, caractérisé par la capacité d’exposer ses pensées, ses désirs, ses…

Mardi de la semaine passée, j’étais dans un pub avec des amis et le canot-camping vint sur le sujet. Quelques instants plus tard, nous avions regardé la météo et nous étions trois qui pouvaient se permettre de partir deux-trois jours. Moins de 24h plus tard, nous étions en train de regarder un beau couché de soleil sur une île sablonneuse et, quelques instants après, à se faire des pitas shawarma gratinés au brie et fumés au feu en regardant un ciel aux milliers d’étoiles :…

Pour moi, il y avait une barrière mentale entre la religion et Dieu. Je pouvais très bien me placer sur un terrain religieux et ne jamais, en termes d’émotions, comprendre que Dieu est une personne, un être réel avec des pensées, des sentiments et tout ce qui va avec. Pour moi, Dieu était plus quelque chose de l’ordre de l’idée. C’était un peu comme une machine à sous, une rangée d’images tournantes d’où sortaient des récompenses sur la base de mes mérites et, peut-être, de…

Dans la Bible, les humains reçoivent moins une définition d’eux-mêmes qu’une façon de se situer par rapport à Dieu, au cosmos et les uns par rapport aux autres. C’est par la qualité de ses relations que l’être humain devient l’image de Dieu qu’il est depuis toujours destiné à être. -André Myre1André Myre. 2007. Pour l’avenir du monde : la résurrection revisitée. Québec: Fides, p.49- Références[+] Références ↑1 André Myre. 2007. Pour l’avenir du monde : la résurrection revisitée. Québec: Fides, p.49

– Pourquoi débats-tu? N’est-ce pas pour trouver la vérité ? N’est-ce pas en elle que réside ton intérêt? – Je l’espère. – Moi aussi. (…) Mon véritable adversaire n’est pas fait de chair et de sang. Mon adversaire est l’ignorance et j’espère qu’elle est également celui de mon interlocuteur. Si c’est le cas, nous sommes fondamentalement amis, et non ennemis, puisque nous poursuivons le même but. Voilà pourquoi je recherche des gens qui sont en désaccord avec moi. Ils sont mes amis et mes alliés…

“Il y a une différence radicale entre ces deux sortes de connaissance : la connaissance associée aux sciences naturelles et la connaissance impliquée dans les relations interpersonnelles. Nous expérimentons cette différence radicale, par exemple, quand quelqu’un à propos de qui nous étions entrain de parler arrive de façon inattendue. Nous pouvons discuter d’une personne absente d’une façon qui nous laisse le plein contrôle de la discussion. Mais si la personne entre dans le local, nous devons soit arrêter la conversation ou changer notre mode de…

Pardonner, aussi difficile que cela puisse être, ouvre de nouvelles possibilités qui sont impossibles au ressentiment. La disposition à pardonner rend réceptif à la détresse des autres. Elle encourage d’autres vertus comme la reconnaissance et la confiance. Elle libère de l’emprise de l’ego exigeant. Des points similaires sont vrais concernant le fait de se permettre d’être pardonné. Quand quelqu’un possède la disposition d’être pardonné, celui-ci sera plus ouvert à l’idée de se permettre d’être aimé. Et cela promeut des relations plus significatives avec d’autres parce…

« Le véritable maître est toujours en situation d’apprentissage par rapport à son apprenti. Il va même souligner auprès de son apprenti et de l’entourage la contribution que ce dernier apporte à sa propre maîtrise. »   – Jean-François Malherbe –  (cité par Christophe Gaignon, “De la relation d’aide à la relation d’être”, 2006, p142).  Cette citation ne nous invite pas seulement à rester enseignable, mais à admettre que toute interaction interpersonnelle est un enrichissement instructif. Je pense que Malherbe parle de l’attitude du vrai chercheur, d’une attitude…