J’ai récemment eu une discussion avec un athée où nous avons parlé de l’argument moral pour l’existence de Dieu : 1 – Si Dieu n’existe pas, alors la moralité objective n’existe pas. 2 – La moralité objective existe. 3 – Donc Dieu existe. La première prémisse affirme que seulement Dieu peut servir de fondement métaphysique1Qui ou quoi détermine le bien et le mal? à la notion de bien et donc de mal (le mal étant une privation du bien)2L’injustice est la privation de justice, l’infidélité, la privation de fidélité, l’ingratitude,…

Et si nos intuitions fondamentales sur le plan moral et existentiel représentaient une évidence pour l’existence de Dieu ? Je suis en train de lire le Livre de la Sagesse, un vieil écrit juif datant autour de l’an 50 av. J.-C. (livre non biblique écrit par un Juif d’Alexandrie en Égypte). L’auteur est très éloquent concernant le fait que si Dieu n’existe pas et que la mort est la réalité ultime, faire le bien n’a aucune valeur réelle, car tout sera oublié ultimement de toute façon, tout sera effacé comme si…

Dans le passage qui suit, Blaise Pascal dépeint sarcastiquement la pensée de l’humain qui n’accepte pas de réfléchir sur son existence malgré la nécessité qui s’y impose… il se met à la place de cette personne insouciante de sa condition présente et future et dit ceci : Je vois ces effroyables espaces de l’univers qui m’enferment, et je me trouve attaché à un coin de cette vaste étendue, sans que je sache pourquoi je suis plutôt placé en ce lieu qu’en un autre, ni pourquoi ce peu de…

Entre le bouddhisme et le christianisme, il y a toute une différence sur la question du désir et du salut. Au fondement de la philosophie bouddhiste se trouve l’idée selon laquelle le désir est à l’origine de toute souffrance (noble vérité #2). La solution : puisque du désir naît la souffrance, il faut chercher à le supprimer (noble vérité #3) : “Voici, ô moines, la noble vérité sur la suppression de la souffrance : l’extinction de cette soif par l’anéantissement complet du désir, en bannissant le désir,…

Dans son livre Existential reasons for belief in God : A defense of desires & emotions for faith, le philosophe Clifford Williams soutient que la meilleure façon d’acquérir et de conserver la foi chrétienne est de l’appuyer sur la raison et sur les besoins : “Les deux idées de base de ce livre sont le pouvoir d’attraction du besoin et la capacité certifiante de la raison. Le besoin sans la raison est aveugle, mais la raison sans le besoin est stérile.” (p.12) C’est donc en…

“Les croyants moins intelligents que les athées?” est le titre d’un article qui a paru dans le journal de La Presse, il y a deux semaines (pour voir l’article, cliquer ici). Pour résumé le contenu, des chercheurs en sciences sociales affirment qu’il y a une différence significative entre l’intelligence analytique des croyants et celle des athées. L’intelligence analytique moyenne des athées serait meilleure que celle des croyants. Cela veut dire, par exemple, qu’à un test de QI, les athées font généralement mieux que les croyants….

Il y a trois positions face à la question « est-ce que Dieu existe? » : Oui! = Théiste Je ne sais pas! = Agnostique Non! = Athée Deux d’entre eux font une affirmation : le théiste et l’athée. Le théiste affirme « Dieu existe » et l’athée affirme « Dieu n’existe pas ». Il y a une règle de jeu philosophique importante lorsqu’on débat : La personne qui fait une affirmation a le fardeau de la preuve. Cela veut donc dire que le fardeau…

“L’existentialisme, au contraire, pense qu’il est très gênant que Dieu n’existe pas, car avec lui disparait toute possibilité de trouver des valeurs dans un ciel intelligible. Il ne peut plus y avoir de bien a priori, puisqu’il n’y a pas de conscience infinie et parfaite pour le penser. (…) En effet, tout est permis si Dieu n’existe pas, et par conséquent, l’homme est délaissé parce qu’il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s’accrocher.“ -Jean-Paul Sartre-(Cité par David Brown dans…

Il faut savoir que, dans le Proche-Orient ancien, on avait du nom une conception ‘réaliste’, qui n’est plus du tout la nôtre. Un nom, ce n’était pas un mot ‘collé’ sur un objet ou une personne, un ‘épiphénomène’, comme nous disons. Il désignait la nature même de la chose nommée ; c’était la chose elle-même traduite, vocalement ou par écrit. Or, le nom de Yahvé évoquait la troisième personne du masculin singulier du présent du verbe hébreu (la langue de Moïse) qui signifiait « être…

Avoir trouvé Dieu et le rechercher encore est le paradoxe de l’amour de l’âme que méprise celui qui se satisfait d’une religion facile, mais que justifie l’heureuse expérience des enfants aux coeurs brûlant pour le Père. -A.W. Tozer1A.W. Tozer. 1990. À la recherche de Dieu (1987). Beauceville: Alliance Chrétienne et Missionnaire du Québec, p.16- Références[+] Références ↑1 A.W. Tozer. 1990. À la recherche de Dieu (1987). Beauceville: Alliance Chrétienne et Missionnaire du Québec, p.16