Je veux dire qu’au coeur même de cette modernité sécularisée, que nous croyons agnostique et même agressivement anti-chrétienne – du moins en France -, la trace chrétienne est plus présente que je ne l’imaginais. Je ne cacherai pas que cette découverte a été un vrai choc. Une remarque de René Girard me revient aujourd’hui en mémoire : ‘C’est ce qui reste de chrétien en elles qui empêchent les sociétés modernes d’exploser.’ (…) La plupart des convictions auxquelles nous adhérons spontanément, celles qui sont inscrites dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1948, et qui fondent la démocratie occidentale, trouvent leur source dans le biblique. (…) Ce n’est pas une profession de foi, c’est un constat.Jean-Claude Guillebaud1Comment je suis redevenu chrétien, Paris, Albin Michel, 2007, p. 57-59.
Références
↑1 | Comment je suis redevenu chrétien, Paris, Albin Michel, 2007, p. 57-59. |
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