Dans les articles précédents, j’ai soulevé plusieurs questions éthiques concernant les avancées en neuroscience. L’apprivoisement du nouveau monde qu’est la neuroscience a comme effet de ranimer de vieilles questions sur la nature de l’homme. Considérant que chaque fonction cognitive est reliée à telle ou telle aire cérébrale, et considérant que l’augmentation ou la diminution de tel ou tel neurotransmetteur suscite soit l’euphorie, soit la dépression, il est facile de demander si l’être humain n’est pas conditionné par son corps. Comme Martha Farah l’affirme, “le progrès…