C’est un triste jour aujourd’hui alors que les bureaux de Charlie Hebdo ont été pris d’assaut par deux terroristes musulmans qui ont ouvert le feu et fait 12 morts à Paris. C’est une atteinte directe à la liberté d’expression en Occident. Rien n’est plus scandalisant pour moi que de bafouer ainsi cette valeur qui est des plus fondamentales. Bien que je ne cautionne pas tout de Charlie Hebdo, je respecte le fait qu’ils ont été prêts à mourir pour la liberté d’expression en continuant de critiquer l’Islam radical! Le jour où on ne pourra pas critiquer l’Islam fondamentaliste par peur de représailles, nous vivrons dans un bien triste monde!

Voici quelques mots que Stéphane Charbonnier (Charb) partageait en interview à Radio-Canada, le 18 décembre 2014 alors qu’il critiquait la décision de Sony de ne pas présenter le film “The Interview” après un attaque cybernétique et des menaces terroristes :

“Céder à cette menace, c’est reconnaître que les terroristes ont gagné. (…) Il ne faut pas qu’on change notre vie parce qu’il y a une pression terroriste. Si on ne prends pas ces risques-là ça n’a plus aucun sens de faire un journal comme Charlie Hebdo, ça n’a plus aucun sens d’essayer de s’exprimer librement dans une démocratie.”

“En cédant à ce genre de bêtise, demain il sera totalement impossible de s’exprimer dans des pays comme le Canada, la France ou les États-Unis. C’est ridicule. Ridicule. (…)”

“Si une bombe explosait demain dans un cinéma qui diffusait le film, Sony serait probablement montrer du doigt. On va pointer du doigt les victimes de l’attentat et on va les accuser à égalité avec les terroristes. Ce n’est pas les victimes qui provoquent les attentats, ce sont bien les terroristes qui provoquent des victimes. Il ne faut pas inverser les choses.”

“Nous on nous a reproché de mettre en danger la vie des français à l’étranger en sortant nos publications en France, mais je suis désolé, à aucun moment je me suis senti responsable de la vie des Français à l’étranger. Ce n’est pas Charlie Hebdo, ce n’est pas un journal d’humour qui crée le terrorisme, le terrorisme pré-existe et chercher des raisons de frapper, d’agir.”