MBTI : Jugement (J) ou Perception (P)

09/04/2012

La dernière lettre dans l’indicateur de personnalité du MBTI démontre notre préférence entre la fonction cognitive du jugement (T/F) ou la fonction cognitive de la perception (S/N) dans le monde extérieur c’est-à-dire sur le plan interpersonnel et sur notre environnement (le monde intérieur étant le monde de la réflexion et de la pensée). 

Si, dans le monde extérieur, nous préférons prendre des décisions, régler les questions, fermer les dossiers, alors cela reflète notre préférence pour le jugement (J). Le mot jugement doit être compris dans le sens de “prise de décision” et non dans le sens négatif d’une opinion personnelle qui prend souvent la forme d’une condamnation que l’on porte sur quelqu’un ou sur quelque chose. Ce jugement-décision, comme nous l’avons vu dans un autre post, peut être réalisé soit par la pensée (T) ou le sentiment (F). 


Si, dans le monde extérieur, nous préférons écouter, comprendre, expérimenter et garder nos options ouvertes (le plus souvent pour avoir le maximum d’informations ou pour ne rien manquer comme expérience), alors cela reflète notre préférence pour la perception (P). Cette perception, comme nous l’avons vu dans un autre post, peut être réalisée soit par nos cinq sens (S) ou par notre intuition (N).


Il est important de comprendre cela pour saisir la dynamique des types et la hiérarchie des fonctions (concepts importants dont je parlerai plus tard). Nous utilisons tous la fonction du jugement et de la perception, mais les mondes (intérieur et extérieur) dans lesquels nous préférons utiliser ces fonctions diffèrent. Je le répète, la dernière lettre nous indique la fonction cognitive que nous préférons pour le monde extérieur (cela veut donc dire que nous préférons l’autre fonction dans le monde intérieur). 


Par exemple, une personne dont le type fini par P aura premièrement tendance, lorsque il interagira avec les gens (monde extérieur), à chercher à écouter et à comprendre (percevoir) plutôt que de premièrement chercher à régler les questions, dire ses opinions, organiser, décider et diriger. Cela ne veut pas dire que le P ne fait jamais les choses énumérées ci-haut, mais que sa tendance naturelle va plus dans le sens de la perception que du jugement dans les interactions interpersonnelles. De plus, le fait d’être conscient de cette tendance naturelle peut aider à tendre plus vers l’équilibre.


Sans plus tarder, voici, comme dans les autres posts, un tableau résumant les tendances qu’auront les personnes au type J et celles au type P.

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Théophile © 2015