Je me suis récemment acheté le livre “Tactics : A game plan to discuss our christian convictions” écrit par Greg Koukl. Le but de l’auteur est de nous apprendre à naviguer efficacement dans les conversations où nos convictions et opinions (et celles des autres) sont partagées. En fait, Koukl nous invite réaliser que notre tendance à affirmer x, y z n’est pas nécessairement l’approche la plus productive dans un dialogue, car plus on fait d’affirmations, plus on a le fardeau de la preuve. Or, l’autre aussi à un point de vue, des croyances, des opinions et ça peut être très intéressant de considérer le point de vue de l’autre et la solidité de ses dires sur le sujet en question. L’auteur du livre nous invite donc à développer l’art de poser des questions, un peu comme le célèbre inspecteur Colombo…
Il y a trois buts recherchés par les questions que nous pouvons adressées dans une conversation où l’autre personne partage une affirmation avec laquelle nous ne sommes pas d’accord :
1- Obtenir plus d’informations sur la position de l’autre. En d’autres mots, il s’agit de bien comprendre le contenu de la pensée de l’autre. Question clé : “Que veux-tu dire par là?” (p.49-50)
2- Renverser le fardeau de la preuve. Après avoir sondé la position de l’autre, lui demander les raisons qui appuient sa pensée pour apprécier jusqu’à quel point celle-ci est bien fondée. Question clé : “Comment es-tu parvenu à cette conclusion?” (p.58-71)
3- Rediriger la conversation vers un nouvel angle. À ce moment-ci, ça peut être d’inviter notre interlocuteur à réagir à une objection possible concernant sa position ou à considérer ce qui nous apparaît inconsistant dans son discours, ou encore, simplement l’amener à se positionner sur une information importante dont il n’a pas parlé, etc. Question clé : “As-tu déjà considéré… ?” (p.72-88)
Poser ces trois sortes de questions avec comportent des avantages intéressants :
1- Elles invitent au dialogue et par le fait même, elle rendent l’atmosphère amicale plutôt que tendue,
2- Elles nous aident à bien comprendre l’autre personne et nous évitent de trop rapidement sauter aux conclusions ou de déformer sa pensée,
3- Elles enlèvent la pression de sur nos épaules parce que l’autre doit faire le plus gros du travail de réflexion (donc si nous ressentons trop le fardeau de la preuve, c’est bien de le partager!),
4- Elles nous permettent d’orienter la conversation vers de nouvelles avenues.
Laisser un commentaire