Cibler les incohérences intellectuelles

12/30/2010

La deuxième partie du livre dont je parle dans le post précédent présente les faux raisonnements, les erreurs de pensée que nous pouvons retrouver dans les discussions de tous les jours. En voici deux sur quatre :

#1 Le suicide idéologique (p.107-120) : on parle ici d’une affirmation qui s’auto-réfute si on l’applique à elle-même. Par exemple : Tout est relatif. Cette phrase pose à la fois un absolue (tout) et affirme qu’il n’y en a pas (est relatif). Elle ne peut donc pas être vraie car elle se contredit elle-même.
De même, une personne qui dit que la Bible est faillible parce qu’elle a été écrite par des hommes et que tous les hommes sont faillibles propose une idée qui commet un suicide idéologique :
– Crois-tu que tu es une exception au fait que tous les hommes sont faillibles?
– Qu’est-ce que tu veux dire?
– Tu n’as pas l’air de penser que tu as fait un erreur de jugement à propos de la Bible, mais tu es un homme faillible toi aussi non?
– Bien sûr que je suis faillible. Mais je n’ai pas dis que les gens font toujours des erreurs.
– Si les gens ne font pas toujours des erreurs alors, tu ne peux pas simplement dire que la Bible est faillible parce que des humains l’ont écrite…
#2 Le suicide pratique (p.121-129) : une personne commentant cet erreur ferait exactement le contraire de ce qu’elle promeut. Exemple :
– Tu ne devrais pas dire aux autres qu’ils ont tords.
– N’es-tu pas en train de me dire que j’ai tord de dire aux autres qu’ils ont tords?
La contradiction une fois saisie par l’autre, sa thèse devient insoutenable.

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