Dieu n’a pas retenu à soi le bien-aimé, il l’a donné et a ainsi compris le monde lui-même dans son amour. En aimant Jésus jusqu’à la croix, il a aimé l’humanité comme son Fils et l’a introduite dans son mystère, pour que, demeurant dans son amour, elle poursuive son oeuvre1Yves-Jean Harder, « Amour », dans Jean-Yves Lacoste (éd), Dictionnaire critique de théologie, Paris, PUF, 1998, p. 36.. – Yves-Jean Harder – Références[+] Références ↑1 Yves-Jean Harder, « Amour », dans Jean-Yves Lacoste (éd), Dictionnaire critique…

Dans l’article précédent, j’ai exposé les pièces à conviction concernant les manuscrits existants qui nous permettent de reconstruire la fin de l’évangile de Marc. Il s’agissait de la première partie d’une série de deux sur la fin de Marc. Nous avons vu que les manuscrits les plus anciens n’avaient pas les v. 9-20. Comment expliquer cela ? Marc désirait-il vraiment terminer son évangile avec les v. 7-8 qui affirment que les femmes ne dirent rien de l’annonce de la résurrection, car elles avaient peur ?…