La violence dans la Bible : Jésus chassant les vendeurs dans le Temple

02/18/2015

La question de la violence dans les textes fondateurs des religions s’avère de plus en plus importante depuis quelques années puisque des actions meurtrières commises par des musulmans radicaux sont de plus en plus fréquents. Il y a moins d’une semaine, l’État Islamique a décapité 21 chrétiens égyptiens et Omar El-Hussein, un musulman danois qui s’est radicalisé a tué deux personnes et blessés cinq policiers lors de deux fusillades : la première à une conférence qui portait sur la liberté d’expression et le blasphème et la deuxième à une synagogue.

Dans un tel contexte, il arrive que le Nouveau Testament soit pointé parfois pour affirmer que le christianisme comporte aussi des enseignements violents. Que dire donc de ce fameux passage où Jésus chasse les vendeurs du temple ? N’est-il pas violent alors qu’il renverse les tables et disperse la monnaie ? Et selon l’évangile de Jean, Jésus fit même un fouet ! Jésus n’a-t-il pas frappé des hommes avec ?

Commençons par considérer le verset mentionné dans son contexte littéraire immédiat, c’est-à-dire Jean 2:15-22 :

13 La Pâque des Juifs était proche et Jésus monta à Jérusalem. 14 Il trouva dans le temple les vendeurs de boeufs, de brebis et de pigeons et les changeurs assis. 15 Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les boeufs ; il dispersa la monnaie des changeurs et renversa les tables 16 et il dit aux vendeurs de pigeons : ‘Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.’ 17 Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit: ‘Le zèle de ta maison me dévore.’ 18 Les Juifs prirent la parole et lui dirent : Quel miracle nous montres-tu pour agir de la sorte ? 19 Jésus leur répondit : Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèveras ! 21 Mais il parlait du temple de son corps. 22 Quand il fut ressuscité d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela et crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

Dans les évangiles synoptiques, l’épisode de l’incident au temple est aussi raconté : Marc 11 :15-19, Matthieu 21 :12-17, Luc 19 :45-49. Cependant, ces versions ne mentionnent pas le fouet que Jésus aurait fait selon Jean. La version johannique s’avère donc la plus “problématique” pour le chrétien qui croit que Jésus a enseigné le pacifisme…

En lisant Jean 2:13-22, je crois que nous devons nous poser une question toute simple : Pourquoi Jésus fit-il un fouet de corde? Cette “arme” servait-elle à frapper les gens? MAM et même des chrétiens pensent que c’est le cas. Cependant, une analyse réfléchie du texte biblique me porte à croire que Jésus ne s’est servi du fouet que pour faire sortir les animaux…

Voici ma compréhension des faits relatés par Jean. Au v.14, Jésus entre dans le temple et trouve trois sortes de personnes qu’il désire faire sortir :

  • Les vendeurs de bœufs et de brebis
  • Les vendeurs de pigeons
  • Les changeurs de monnaie
Aux v.15-16, Jean nous explique COMMENT Jésus les chassa du temple :
  • Les vendeurs de bœufs et de brebis : il fit un genre de fouet avec des cordes afin de pincer les bœufs et les brebis pour les faire bouger jusqu’à la sortie du temple. Ainsi, les marchands, préoccupés de ne pas perdre leurs animaux et leurs profits, sortent pour garder un contrôle sur eux.
  • Les vendeurs de pigeons : Jésus leur commande sévèrement d’enlever leur cage puisque son fouet ne sert à rien pour chasser des pigeons qui sont dans une cage.
  • Les changeurs : Jésus disperse leur monnaie et renverse leur table.

Bref, assez imposant, intense, hostile, mais pas de coups sur les gens, pas de blessé, surtout pas de mort! La méthode de Jésus est claire concernant les changeurs : il utilise la force seulement sur des objets (monnaie et table). Pareillement, la méthode de Jésus est claire concernant les vendeurs de pigeons : il leur ordonne d’enlever leurs cages d’oiseaux. De même, je crois que plusieurs raisons rendent très improbable l’idée que Jésus ait utilisé son fouet sur des hommes…

1. La réaction des Juifs

Si Jésus avait frappé des hommes avec son fouet, il aurait fort probablement suscité une riposte violente de la part des Juifs et l’intervention des troupes romaines. D. A. Carson appuie cette idée en écrivant :

L’action physique de Jésus était marquée par la force, mais pas par la cruauté; personne ne sort facilement des bœufs et des brebis sans un fouet de cordes. De plus, son action n’a pas provoqué d’émeute violente ou l’intervention des troupes romaines qui surveillaient une bonne partie du temple à partir de la forteresse d’Antonia1Carson, D. A. 1991. The Gospel According to John. Grand Rapids: William B. Eerdmans, p.179.

 Il faut comprendre que cette intervention de Jésus dans le temple se passe alors que c’est la Pâque juive, c’est-à-dire le moment de l’année où il y a le plus d’achalandage à Jérusalem et au temple. Pour cette raison, l’armée romaine avait plus de soldats en place et restait prête à intervenir contre tout soulèvement de masse. C’est ce que démontre Andy Alexis-Baker qui note en passant que le fouet que Jésus s’est fabriqué sur place était loin d’être le même genre de fouet utilisé pour torturer :

Si Jésus avait utilisé le genre d’arme que les Romains utilisaient pour punir les gens, les gardiens du temple et les garnisons qui surveillaient tout près seraient intervenus rapidement. À travers l’Empire Romain, la fonction des troupes militaires était de supprimer les émeutes et les rébellions. Tout ce qui ressemblait à une émeute aurait été mentionné par les garnissons comme c’est le cas en Actes 21 quand les adorateurs trainèrent Paul hors du temple dans Jérusalem. De plus, les arrestations lors des festivals juifs étaient tellement quelque chose de courant que les autorités romaines s’y préparaient en envoyant davantage de soldats ‘afin de mettre fin à tout soulèvement qui pouvait arriver2Andy Alexis-Baker. 2012. “Violence, Nonviolence and the Temple Incident in John 2:13-15.” Biblical Interpretation 20, p. 88.’

Plutôt de voir une réaction violente de la part des Juifs ou l’intervention des Romains, on voit, au v.18, que les autorités du temple viennent discuter avec Jésus : « Les Juifs prirent la parole et lui dirent : Quel miracle nous montres-tu pour agir de la sorte ? » Ces derniers ne remettent même pas en question l’action en elle-même, mais plutôt son statut implicite qui lui donnerait l’autorité de faire une telle action! Cette réaction ne ferait pas de sens si Jésus avait frappé les vendeurs avec son fouet de cordes.

2. Pourquoi faire attention aux pigeons alors?

Dans son intervention, Jésus laisse paraitre même son souci du bien-être des oiseaux. Il aurait pu renverser les cages d’oiseaux, mais non. Il prend le temps de demander aux vendeurs de les enlever du temple : “Jésus ordonne aux vendeurs de pigeons d’emporter leur marchandise parce que ces oiseaux étant dans des cages, il ne pouvait les chasser avec un fouet3Louis Bonnet, La Bible annotée, commentaire de Jean 2:16, En ligne”. Que Jésus demande aux vendeurs de pigeons de sortir leurs cages démontre que Jésus avait une colère bien maitrisée : il s’est même assuré de ne pas blesser les animaux en renversant les cages avec les pigeons dedans. Encore là, pourquoi aurait-il frappé des hommes dans sa colère et épargné des pigeons? Cela ne concorde pas avec une lecture violente du texte.

3. Le texte grec : différentes traductions

Selon plusieurs théologiens, il est possible de traduire différemment le texte grec pour deux raisons :
  • Les noms « bœufs » (masculin) et « brebis » (féminin) sont marqués par la paire de conjonctions “τε… καὶ” qui sert à démontrer une relation plus étroite qu’un “et” normal.
  • Le mot masculin « tous » (πάντας) du v.15, peut autant faire référence aux animaux mentionnés immédiatement après qu’à ce qui précède, car dans les deux cas, des noms masculins sont présents. Le fait qu’en grammaire, le masculin l’emporte sur le féminin implique que le « tous » peut pointer vers le v.14 ou la suite du v.15.

Ainsi, Zumstein soutient que cette façon de traduire le grec est plus représentative du v.15 : « Et ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous hors du temple : les brebis et les bœufs4La traduction de l’apposition ‘les brebis et les bœufs’ est controversée. Pour les uns (p. ex. Becker I, p.146), le ‘tous’ désigne les seuls marchands auxquels s’ajouteraient en apposition les brebis et les bœufs. Pour les autres (voir Bultmann, p.8 ; Haechen, p.200 ; Hoskyns, p.194 ; Theobald, p.203 et Thyen, p.172-173), le ‘tous’ est élucidé par ‘les brebis et les bœufs’ (le masculin ‘tous’ s’expliquant par le fait que lorsqu’une apposition comprend un substantif masculin et un autre neutre, le masculin l’emporte) (Jean Zumstein. 2014. L’évangile selon saint Jean (1-12). Vol. 1. Genève: Labor et Fides, p.101) .” Plusieurs traductions anglaises rendent ainsi le verset5p. ex : Good News Translation, Authorized Standard Version, Amplified Bible, New Century Version, NIV, NRSV, TNIV. Cette interprétation du grec rend manifeste que Jésus n’a pas utilisé le fouet pour frapper des hommes, mais pour chasser les brebis et les boeufs seulement.

4. Les détails de plus chez Jean par rapport aux évangiles synoptiques

Lorsqu’on compare la version de Jean avec les trois autres évangiles, il est intéressant de remarquer que si Jean est le seul à mentionner le fouet, il est aussi le seul à mentionner la présence des bœufs et des brebis. Cela supporte l’idée que Jean parle du fouet pour expliquer comment Jésus a pu chasser ces animaux plutôt imposants6“It is understandable that some have failed to read the varied accounts in the four Gospels carefully and therefore have failed to put together the fact that John 2 mentions Jesus making a whip of cords (with which he droves out the sheep and cattle) while in Matthew 21, Mark 11, and Luke 19 mention that he drove out the people selling. But the whip was for the animals; sharp words of rebuke were for the people.” (Michael L. Brown. 2003. Answering Jewish Objections to Jesus: Volume 3: Messianic Prophecy Objections: Baker Books, 78) Brown va dans le même sens que moi en démontrant que le fouet n’a été utilisé que pour les animaux (Ibid., p.77-9). .

5. La purification du temple comme acte messianique

Après que Jésus ait mis le chaos dans les affaires des vendeurs et qu’il les ait chassés, les autorités juives demandent à Jésus un “signe” (ou un miracle) qui pourrait démontrer qu’il a une autorité spéciale venant de Dieu pour faire cela. Un “signe” n’était pas seulement des miracles, mais pouvait aussi être l’accomplissement de passages prophétiques de l’Ancien Testament comme le dit Carson :

En fait, si les autorités avaient des yeux pour voir, ils auraient réalisé que la purification du temple était en soit un signe auquel il pouvait réfléchir et interpréter à la lumière de l’Ancien Testament7Carson, D. A. 1991. The Gospel According to John. Grand Rapids: William B. Eerdmans, p.182.

Par exemple, Malachie 3 :1-3 affirmait que le Messie entrerait lui-même au temple pour le purifier :

1 Voici que j’enverrai mon messager. Il ouvrira un chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez et le messager de l’alliance que vous désirez, voici qu’il vient, dit l’Éternel des armées. (…) 3 Il siègera, tel celui qui fond et purifie l’argent. Il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent et ils seront pour l’Éternel ceux qui amènent l’offrande avec justice.

Ce passage messianique s’est accompli en Jésus. Le Seigneur qui entra dans le temple, c’est Jésus. Il purifia les fils de Lévi. Les fils de Lévi étaient les sacrificateurs, les responsables du temple. Tout cela, dans le but que l’adoration de Dieu ne soit pas quelque chose qui puisse être commercialisé (en prenant en plus, la place qui étaient réservé dans le temple aux non-juifs pour qu’ils viennent adorer Dieu), mais pour que les croyants “amènent l’offrande avec justice.” Ce passage est donc l’accomplissement d’une prophétie extraordinaire que Malachie avait prédite par l’inspiration du Saint-Esprit. Il y a là un signe, que Jésus avait bel et bien l’autorité de faire ce qu’il a fait. Et à cela, il faut ajouter le signe que Jésus donna aux autorités du temple :

19 Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèveras ! 21 Mais il parlait du temple de son corps. 22 Quand il fut ressuscité d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela et crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite (Jean 2:19-22).

Par ses propos, Jésus annonçait non seulement qu’il ressusciterait trois jours après que les chefs religieux juifs le tueraient, mais aussi que sa personne serait désormais le nouveau temple, le nouveau lieu de rencontre entre Dieu et les hommes, entre le ciel et la terre; et que ce lieu de rencontre ne serait plus le temple physique situé à Jérusalem.

Conclusion

Pour résumé, la force exercée par Jésus était dirigée vers les choses et non les gens. Le fouet servit à faire bouger les animaux pour qu’ils sortent du temple et non à frapper des personnes.  Le fouet était fait de corde ce qui est considérablement différent des fouets utilisés à l’époque par exemple par les romains qui avait des morceaux de métaux aux bouts pour trancher la peau. Le fouet de Jésus avait des cordes seulement. Cela pouvaient provoquer que des pincements plus ou moins forts. Certains actes inappropriés à un lieu donné génèrent naturellement des réactions correctives : la purification du rapport au temple afin de restituer une adoration juste explique une telle intervention musclée. C’était un acte messianique fortement connoté symboliquement (c’est un signe prophétique).

Ce texte n’incite donc aucunement le chrétien à faire usage de violence et de commettre des tords physiques aux gens qui font des choses qui susciteraient en nous une “sainte colère”. Plutôt, ce texte met en lumière l’identité de Jésus (quel signe fais-tu pour agir de la sorte?) et cette histoire devrait inciter le chrétien à examiner son propre coeur pour voir si nous laissons certaines attitudes incompatibles avec une vraie adoration de Dieu y pénétrer8Nous pouvons aussi faire un lien important avec Jean 4:19-26, l’épisode avec la samaritaine au puits, où l’on peut voir que la question du temple, de la vraie adoration de Dieu et de l’identité de Jésus refait surface : “19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. 20 Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. 25 La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir celui qu’on appelle Christ. Quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 26 Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.”.


Voir aussi :

Références

Références
1 Carson, D. A. 1991. The Gospel According to John. Grand Rapids: William B. Eerdmans, p.179
2 Andy Alexis-Baker. 2012. “Violence, Nonviolence and the Temple Incident in John 2:13-15.” Biblical Interpretation 20, p. 88
3 Louis Bonnet, La Bible annotée, commentaire de Jean 2:16, En ligne
4 La traduction de l’apposition ‘les brebis et les bœufs’ est controversée. Pour les uns (p. ex. Becker I, p.146), le ‘tous’ désigne les seuls marchands auxquels s’ajouteraient en apposition les brebis et les bœufs. Pour les autres (voir Bultmann, p.8 ; Haechen, p.200 ; Hoskyns, p.194 ; Theobald, p.203 et Thyen, p.172-173), le ‘tous’ est élucidé par ‘les brebis et les bœufs’ (le masculin ‘tous’ s’expliquant par le fait que lorsqu’une apposition comprend un substantif masculin et un autre neutre, le masculin l’emporte) (Jean Zumstein. 2014. L’évangile selon saint Jean (1-12). Vol. 1. Genève: Labor et Fides, p.101) 
5 p. ex : Good News Translation, Authorized Standard Version, Amplified Bible, New Century Version, NIV, NRSV, TNIV
6 “It is understandable that some have failed to read the varied accounts in the four Gospels carefully and therefore have failed to put together the fact that John 2 mentions Jesus making a whip of cords (with which he droves out the sheep and cattle) while in Matthew 21, Mark 11, and Luke 19 mention that he drove out the people selling. But the whip was for the animals; sharp words of rebuke were for the people.” (Michael L. Brown. 2003. Answering Jewish Objections to Jesus: Volume 3: Messianic Prophecy Objections: Baker Books, 78) Brown va dans le même sens que moi en démontrant que le fouet n’a été utilisé que pour les animaux (Ibid., p.77-9).
7 Carson, D. A. 1991. The Gospel According to John. Grand Rapids: William B. Eerdmans, p.182
8 Nous pouvons aussi faire un lien important avec Jean 4:19-26, l’épisode avec la samaritaine au puits, où l’on peut voir que la question du temple, de la vraie adoration de Dieu et de l’identité de Jésus refait surface : “19 Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. 20 Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. 25 La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir celui qu’on appelle Christ. Quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. 26 Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.”

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