En règle générale, le moment postmoderne est celui où rien ni personne ne peut plus légitimement empêcher un individu de construire sa vie comme bon lui semble, ou de s’approprier ses références intellectuelles ou sociales. En contexte postmoderne, tout est une question de choix. (Charles, 2007, p.19)

Ne pas empêcher et ne pas dicter comment construire ou organiser sa vie. On parle donc de pouvoir. C’est une question de contrôle. On veut être au volant de notre propre vie et cela est légitime dans un certain sens. Personne n’aime les dictateurs. La liberté n’est pas accessoire à une vie épanouissante.

Quand je regarde les Écritures, je vois un Dieu qui nous laisse faire nos choix librement. Il laissa Adam et Ève manger du fruit défendu et en subir les conséquences. Il met devant nous le chemin de la vie et de la mort et nous demande de choisir (Deutéronome 30:19). Cependant, bien qu’il nous laisse faire nos choix, il aspire à ce que nous le choisissions Lui comme Seigneur de notre vie. Cela signifie que, librement, nous acceptions de lui dire : “Tu as le droit de me dicter comment je dois vivre!” Quel paradoxe! Se soumettre librement… En bout de ligne, il nous laisse faire nos choix, construire notre vie comme bon nous semble, mais encore mieux, il nous invite à l’organiser comme bon Lui semble ce qui est infiniment meilleure!

Car le problème avec la mentalité “construire comme bon nous semble”, c’est que nos perceptions peuvent s’avérer trompeuses en bout de ligne : “Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.” (Proverbe 14:12) En tout cas, ça été mon expérience jusqu’au jour où Dieu m’a ouvert les yeux sur mon style de vie destructeur. Quelle chance de ne pas avoir dû atteindre l’issue de ma voie pour le découvrir! Quelle chance d’avoir pu emprunter, assez tôt, le chemin de la vrai vie : “Jésus lui dit : ‘Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 14:6)